Le mouvement et l’équilibre sont deux aspects essentiels de la thérapie de la latéralité. Dans cet entretien, le psychologue Luis Elías Llorens, thérapeute de notre centre explique pourquoi, et aussi comment, la vie sédentaire de nombreux enfants non affectés par un trouble de la latéralité nuit à leur bon développement général.
Nous savons tous que, pour être performant au travail, et dans n’importe quelle activité intellectuelle, il est important de bien savoir se focaliser. En effet, apprendre à se concentrer sur ce que l’on est en train de faire, en évitant les distractions, rend plus efficace et permet de gagner bien du temps. Toutefois, pour être efficace, notre cerveau a tout autant besoin de se focaliser que de se défocaliser, comme l’explique un article intitulé Votre cerveau ne peut se focaliser que jusqu’à un certain point (Your Brain Can Only Take So Much Focus ), publié il y a quelques semaines dans la Harvard Business Review.
Il y a quelques jours, nous publiions un entretien avec une ancienne patiente du centre, Laia, qui avait souffert d’un trouble de la latéralité et de dyslexie. Pendant notre conversation, Laia nous avait expliqué son ressenti et son processus de guérison. Elle nous a aussi dit que son fils Pau avait hérité du trouble de la latéralité de son père, autrement dit de son mari. Dans ce second entretien, Laia nous parle, en tant que mère, du cas de son fils.
Laia est née avec un trouble de la latéralité et pendant son enfance, avant de recevoir dans notre centre le traitement qui lui a permis de bien se latéraliser, elle a souffert de dyslexie.
Tous les enfants atteints d’un trouble de la latéralité ne sont pas énurétiques. De fait, seuls ceux qui sont hypotoniques – autrement dit qui présentent une diminution du tonus musculaire – ou qui sont affectés par des problèmes émotionnels souffrent d’incontinence urinaire involontaire de jour et/ou de nuit.
La lecture est une activité cérébrale complète. C’est, de fait, l’une des plus complètes, puisqu’elle exige la coordination de nombreuses fonctions cognitives qui sont déjà complexes par elles-mêmes. C’est aussi une activité qui procure aux êtres humains de grands plaisirs (ainsi, Jorge Luis Borges voulait qu’on lui fasse la lecture pour pouvoir se sentir vivant) et qui contribue à faire travailler le cerveau, ce qui est essentiel pour qu’il reste en bonne santé.
En général, nous ne songeons à maintenir le cerveau dans des conditions optimales qu’au début de la vie (lorsque nous pensons à la façon de stimuler celui de nos nouveaux-nés), vers la fin de la vie (lorsque nous commençons à nous demander comment prévenir la démence) et si un problème se pose (une lésion cérébrale traumatique, par exemple).
L’énurésie diurne et nocturne, autrement dit l’émission involontaire et récurrente d’urine sur ses vêtements ou au lit, due à l’incapacité à contrôler ses sphincters après l’âge de cinq ans, est un problème qui ne concerne pas uniquement certains enfants : il arrive souvent que les adultes qui présentent des difficultés motrices en souffrent aussi. Pourtant c’est un problème qui, à condition de suivre le traitement adéquat, peut se résoudre, et ce, plus rapidement chez les adultes que chez les enfants.
Cette semaine la revue Harvard Business Review a publié un article particulièrement intéressant sur La neurodiversité vue comme avantage compétitif (Neurodiversity as a Competitive Advantage). Elle y explique que plusieurs des compagnies technologiques les plus importantes du monde ont commencé à mettre en œuvre des programmes d’embauche de personnes neurodiverses. En effet, les aptitudes que ces dernières possèdent dans certaines tâches spécifiques se traduisent par plus de rentabilité économique pour ce type d’entreprises (et pas seulement parce qu’elles amélioreraient leur réputation).
Le mois dernier, nous consacrions un article aux problèmes spécifiques des personnes de 30 à 50 ans présentant un trouble de la latéralité, et annoncions un second article portant sur les personnes plus âgées. Nous allons donc maintenant voir quelle est la situation dans laquelle se trouvent généralement ces patients lorsqu’ils viennent nous consulter pour la première fois. N’ayant jamais suivi de traitement, on retrouve souvent chez eux des symptômes qui se ressemblent.