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Le trouble de la latéralité chez les adultes de 30 à 50 ans
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Le trouble de la latéralité chez les adultes de 30 à 50 ans

Centro de lateralidad y psicomotricidad Joelle Guitart 16 mars, 2017 Le trouble de la latéralité, Le trouble de la latéralité chez les adultes 0

Puisque, fort heureusement, le diagnostic du trouble de la latéralité intervient à un âge de plus en plus jeune, nous avons jusqu’ici consacré la plupart des articles de notre blog au thème de la latéralité chez les enfants et les adolescents. Toutefois, nombreuses sont les personnes qui se rendent à notre centre pour la première fois à l’âge adulte. Nous parlerons aujourd’hui des problèmes qui ont incité les patients de la tranche d’âge des 30-50 ans à pousser la porte de notre cabinet de consultation (nous consacrerons un prochain article aux plus âgés, car ils présentent certaines différences spécifiques).

Ces patients ayant dû vivre conditionnés par les symptômes du trouble de la latéralité, leurs histoires se ressemblent toutes beaucoup : leurs études leur ont pris plus longtemps qu’à d’autres, ils se sont vus obligés de choisir une profession libérale parce qu’ils savaient d’avance qu’ils ne pourraient pas respecter les contraintes imposées par un partenaire ou par un patron, leur trouble a eu des conséquences sur leur vie de couple et/ou ils ont eu des problèmes familiaux, et ils souffrent clairement de difficultés relationnelles.

Les situations dans lesquelles ils se trouvent lorsqu’ils se présentent pour la première fois à notre cabinet de consultation se ressemblent elles aussi : après avoir traversé plusieurs dépressions, ils ont touché le fond. Et ils sont épuisés. Ce qui n’empêche que tous font preuve d’une grande prédisposition à travailler en thérapie pour pouvoir abandonner la « course d’obstacles » qu’est devenu leur quotidien. « Du fait que les adultes se rendent dans notre centre de leur propre volonté, pour demander de l’aide, leur guérison est plus rapide que chez les enfants et les adolescents », explique Joëlle Guitart, la directrice de notre centre.

 

Les problèmes des adultes atteints d’un trouble de la latéralité

El trastorno de lateralidad en adultos de 30 a 50 años

Les problèmes les plus habituels chez ces patients sont les suivants :

  • Ils doivent lire plusieurs fois n’importe quel texte (rapport, mémoire, etc.) pour arriver à le comprendre.
  • Se concentrer leur demande un gros effort.
  • Ils doivent travailler plus d’heures que toute personne ayant un quotient intellectuel équivalent au leur (ils sont généralement très intelligents) pour obtenir les mêmes résultats.
  • Ils se sentent constamment frustrés de leur faible rendement, tout en étant très exigeant beaucoup vis-à-vis d’eux-mêmes dans leurs objectifs professionnels.
  • Obligés de compenser leur lenteur par plus d’heures de travail, il leur reste très peu de temps à consacrer à leur conjoint et à leurs enfants, ce qui a une répercussion négative sur leur vie de famille.
  • Ils sont insomniaques et ne dorment pas plus de 3 ou 4 heures par jour.
  • Le stress perpétuel dans lequel ils vivent les pousse à négliger leur alimentation, si bien qu’ils ont souvent des problèmes intestinaux.
  • Ils se sous-estiment sans arrêt.
  • Ils vivent poursuivis par un haut degré d’anxiété et d’angoisse (beaucoup d’entre eux fument).
  • Comme ils sont épuisés, ils sont habituellement irritables.
  • Pour la même raison, ils abusent des boissons stimulantes (café, thé, etc.).
  • Ils ont le sentiment d’être une charge pour leur famille. Ils se sentent coupables.
  • Ils présentent parfois une grande instabilité psychomotrice.
  • Dans certains cas, leur système locomoteur est atteint.
  • La fréquence et l’intensité des blocages propres à leur trouble se sont intensifiées.
  • Leur « moi » (identité corporelle, mentale et émotionnelle) est fragile.
  • Ils n’ont pas conscience de leur corps, ils ne l’ont pas intégré (c’est pourquoi ils ont du mal, par exemple, à conduire ou à danser).
  • Ils n’ont pas beaucoup de mémoire (ils pensent que c’est parce qu’ils ne dorment pas assez, mais c’est à cause de leur trouble).
  • Problèmes relationnels.
  • De 10 à 15 % sont des gauchers contrariés.
  • Certains s’auto-punissaient quand ils étaient petits. Devenus adultes, ils ne s’occupent pas d’eux-mêmes, ce qui est aussi une façon de se punir.

 

Particularidades y terapia en los adultos con trastorno de lateralidad

« Leur lenteur face à leurs obligations professionnelles leur fait perdre du temps, ce qui empiète sur les autres domaines de la vie. Et leur tentative de compenser leurs déficits en faisant plus d’heures de travail les épuise. C’est alors qu’ils “tombent” et viennent en thérapie », explique Joëlle Guitart. «Ils sont tous conscients d’avoir un problème, mais ne savent pas qu’il s’agit de la latéralité. Parfois, ils apprennent qu’ils souffrent de ce trouble par hasard : quand ils allaient à l’école quelqu’un a fait une remarque, ou ils ont été diagnostiqués là où ils ont suivi une thérapie pour leur dyslexie, ou encore parce que l’école a découvert que l’un de leurs enfants présentait ce problème (le trouble de la latéralité est héréditaire, si bien que le travail des établissements scolaires est très important dans ce sens). Le Cas de Diego est représentatif de presque tous », affirme la spécialiste (le lien vers ce cas n’est pas encore disponible en français).

 

La thérapie de la latéralité chez les adultes

La thérapie suivie par les adultes ressemble beaucoup à celle des enfants et des adolescents. Nous insistons cependant davantage sur les exercices cognitifs et sur certains points : sur la stimulation de l’abstraction (l’hippocampe), car ils leur arrive souvent de se bloquer et de ne plus pouvoir penser ; sur le rythme, afin qu’ils deviennent de moins en moins lents ; sur la verbalisation de leurs problèmes ainsi que sur la construction adéquate du « moi » (pour qu’ils acceptent que leur existence est importante pour les autres, pour leur famille et pour la société).

Le travail sur la verbalisation de leurs problèmes est crucial : ce sont en effet des gens qui vivent chaque jour des situations angoissantes, qu’ils ne partagent avec personne. Il est par exemple très fréquent que, en allant au travail, ils se garent très loin du bureau (ou quand ils rentrent à la maison, loin de cette dernière) et qu’ils prennent un taxi pour finir la route. Cela s’explique par la nervosité qu’entraîne chez eux la circulation, l’idée qu’on puisse les klaxonner ou leur crier dessus parce qu’ils se sont trompés de clignotant, parce qu’ils mettent longtemps à se garer, etc. Ils préfèrent se garer à un endroit tranquille, sans pression.

El trastorno de lateralidad, problemas y terapia, en adultos de 30 a 50 años.

Pour accélérer le rétablissement, il est important que le conjoint du patient participe aux phases évolutives de la thérapie, entrevues de contrôle y comprises. Quand un conjoint s’implique, il dit au patient : « Tu existes et tu es important/e pour moi ». Ce message est motivant et le patient se sent aimé (rappelons qu’habituellement, sa vie de couple a disparu ou est très détériorée).

« Dans notre centre nous procédons tous les cinq mois à un test d’évaluation. Comme les adultes sont très constants, l’évolution constatée de test à test est énorme. À partir du quatrième test de contrôle, nous calculons le pourcentage de guérison du patient et nous faisons une estimation approximative du temps de thérapie qu’il lui reste à faire. À la fin du traitement, le taux de guérison atteint, comme chez les enfants et les adolescents, est d’au moins 80 %, et il parvient dans la plupart des cas à frôler les 100 % », conclut Joëlle Guitart.

Allergies et asthme d’origine allergique chez les patients atteints d’un trouble de la latéralité
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Allergies et asthme d’origine allergique chez les patients atteints d’un trouble de la latéralité

Centro de lateralidad y psicomotricidad Joelle Guitart 7 mars, 2017 Allergies et asthme, Le trouble de la latéralité, Non classifié(e) 0

 

Aujourd’hui, nous parlerons des allergies. En effet, 30 % des patients présentant un trouble de la latéralité traités dans notre centre souffre d’un type d’allergie, y compris d’asthme d’origine allergique (chez les adultes, plus de la moitié des cas d’asthme est d’origine allergique, chez les enfants et les adolescents, le taux monte à 80 %).

 

Qu’est-ce que l’allergie ?

Des cas d’anaphylaxie (réactions allergiques graves) sont attestés depuis l’Antiquité, comme celui du pharaon Ménès (2640 av. J.-C.) ou de l’empereur Auguste. Ce n’est toutefois qu’en 1906 que le mot allergie est forgé, par un médecin autrichien, Clemens von Pirquet. L’étude des allergies est donc relativement récente.

L’allergie est une réponse exagérée du système immunitaire face à certaines substances inoffensives que le système perçoit comme nocives. Ces substances, nommées allergènes, peuvent être de différentes sortes. Certaines sont très connues, comme les acariens de la poussière, le pollen, le venin des guêpes et des abeilles, certains médicaments, les protéines de certains aliments, des matières comme le latex… Cependant, ces dernières années de nouveaux allergènes ont été répertoriés, dans le même temps où les maladies allergiques augmentaient (en Espagne, au moins 20 % de la population présente une allergie, et les estimations indiquent que dans vingt ans, la moitié des Espagnols en auront une).

Alergias y asma de origen alérgico en pacientes con trastorno de lateralidad

Causes de l’allergie

Il est important de savoir que personne ne naît allergique. Il existe des facteurs génétiques qui prédisposent aux maladies allergiques, mais ce sont des facteurs environnementaux qui servent de déclencheurs. Pourquoi donc l’incidence augmente-t-elle chaque année dans la population ?

Les allergologues signalent plusieurs causes, liées aux modes de vie actuels et au développement de notre société : sédentarisme, obésité, régimes alimentaires mauvais pour la santé, pollution de l’air, une hygiène domestique et corporelle « excessive », etc. Par ailleurs, nombreux sont ceux qui voient aussi dans les facteurs psycho-émotionnels un déclencheur important d’allergie, ce que les thérapeutes de notre centre constatent eux aussi dans leur pratique clinique. Nous le disions plus haut, un pourcentage élevé (30 %) de patients (enfants et adolescents) atteints d’un trouble de la latéralité souffre aussi d’un type d’allergie –laquelle se présente sous forme d’asthme dans 18 % des cas –, qui fait habituellement son apparition pendant la préadolescence.

 

Les allergies chez les patients présentant un trouble de la latéralité

Nous constatons dans notre pratique clinique que ces patients sont généralement hypersensibles, que leur système immunitaire est fragile et qu’ils présentent un retard dans leur développement psychomoteur. Ces enfants somatisent les situations qui sont associées à un impact émotionnel : une atmosphère familiale tendue, des problèmes scolaires, le décès d’un proche auquel ils étaient particulièrement unis (l’identité émotionnelle se traduit par l’identité corporelle), etc.

Alergias en pacientes con trastorno de lateralidad

Les épisodes d’allergie peuvent avoir une fréquence, une intensité et une cause des plus variées, mais chez certains patients, le déclencheur est toujours le même : comme dans le cas de cette fillette – dont les parents divorcés entretiennent une relation cordiale – qui fait une crise d’asthme chaque fois qu’elle va chez son père. Les crises d’asthme dont elle souffre pourraient être confondues, en raison de leurs symptômes, avec des attaques de panique. En effet, à la différence des personnes allergiques qui souffrent surtout d’anxiété, les asthmatiques vivent habituellement dans une angoisse permanente. C’est pourquoi il est plus difficile de guérir un asthmatique qu’un allergique.

 

Le rôle des parents dans le rétablissement

Il est essentiel que, outre le traitement suivi en thérapie, ces patients soient aidés par leurs parents. Nous savons que ces derniers sont souvent dépassés par le rythme de vie actuel, et qu’ils ont à peine le temps d’être de « bons parents » : voilà pourquoi nous insistons, dans notre centre, sur une présence qualitative. Autrement dit, nous demandons aux parents que le temps qu’ils peuvent consacrer à leur enfant soit de bonne qualité. Partager, ce n’est pas « caser » l’enfant devant l’ordinateur, la tablette ou la télé pendant que l’on s’affaire à autre chose. Si on les aide à faire leurs devoirs, il faut le faire dans le calme, en essayant de réduire au maximum le stress que l’on ressent peut-être à ce moment-là. En effet, les enfants souffrant d’un trouble de la latéralité mémorisent très vite mécaniquement, car leur hippocampe est très développé, mais ils ne comprennent et n’intériorisent pas ce qu’ils apprennent, sauf si on les stimule continuellement et si on arrive à bien les positionner face aux nouvelles connaissances.

 

Si vous avez des questions à nous poser sur ce sujet, n’hésitez pas à contacter notre centre.

Sources:

Historia del desarrollo de los conocimientos en Alergología. (Libro de las enfermedades alérgicas, de la Fundación BBVA)

Une étude révèle les différences présentes dans le cerveau des personnes qui ont un TDAH

Centro de lateralidad y psicomotricidad Joelle Guitart 23 février, 2017 hyperactivité et TDAH, le cerveau, Le trouble de la latéralité, Non classifié(e) 0

La revue Lancet Psychiatry a publié la semaine dernière l’étude la plus vaste jamais réalisée jusqu’ici au sujet du TDAH, le trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité. Cette étude est le résultat de la recherche menée par des médecins et des neuroscientifiques de onze pays. Elle montre que le cerveau des personnes qui en sont atteintes présente d’importantes altérations de cinq structures neurologiques. Autrement dit, leur cerveau est différent de celui de la moyenne de la population. Les chercheurs ont par ailleurs observé que la taille de leur cerveau est plus petite que chez la moyenne de la population, ce qui fait penser que le TDAH est lié à une maturation tardive du cerveau.

 

On savait déjà, avant ces recherches, que le cerveau des personnes qui ont un TDAH présente des différences au niveau de trois structures : le noyau accumbens (important dans les processus de motivation, comme celui de la récompense), le noyau caudé (qui intervient dans le traitement des émotions et des actions visant à accomplir des objectifs, entre autres fonctions) et le putamen (apprentissage et contrôle moteur). Cette nouvelle étude – coordonnée par l’université Radboud des Pays-Bas et à laquelle ont participé, entre autres, des scientifiques de deux hôpitaux barcelonais (Hospital del Mar et Vall d’Hebron) et de l’université autonome de Barcelone —, indique que l’amygdale (qui joue un rôle fondamental dans les émotions) et l’hippocampe (orientation spatiale et mémoire) sont eux aussi concernés. La recherche a été menée sur un échantillon de 1 713 personnes atteintes d’un TDAH. Elle a consisté à analyser leurs cerveaux par IRM et à comparer les résultats avec ceux obtenus sur 1 529 personnes sans TDAH.

 

Un estudio revela que el cerebro de las personas con TDAH es diferente

Pour les chercheurs, l’altération de ces cinq zones explique la complexité du TDAH et son effet sur le comportement des personnes qui en sont atteintes. Les responsables de la recherche pensent que ces altérations pourraient être dues à un retard de la maturation du cerveau. Ils ne parviennent néanmoins pas à expliquer pourquoi ce retard se produit.

 

On le sait, les personnes qui présentent un TDAH sont très agitées du point de vue moteur (elles ont du mal à rester tranquilles, à être assises longtemps, elles gigotent tout le temps nerveusement, etc.). Elles sont très impulsives (elles répondent avec précipitation aux questions et interrompent les conversations), elles se sentent aussi très agitées en leur for intérieur, elles ont du mal à fixer leur attention et à rester concentrées (elles sont facilement distraites) et elles manquent grandement de motivation. Tous ces symptômes ont des conséquences sur leur vie quotidienne (à la maison, à l’école et dans leurs relations sociales) qui entraînent de plus chez elles une grande anxiété, une faible estime de soi, une faible tolérance à la frustration, une irritabilité et une forte impression d’échec.

Un estudio revela las diferencias en el cerebro de las personas con TDAH

Le TDAH touche environ 5 % des enfants et adolescents. S’il n’est pas dûment traité, ses symptômes perdurent à l’âge adulte (seul un tiers des adultes iront mieux, grâce à la maturation de leur cerveau). Il est donc essentiel d’établir un diagnostic précis incluant, outre des tests, des entrevues avec l’enfant et sa famille, ainsi que des vérifications permettant d’observer directement le comportement de l’enfant. N’oublions que l’on parle de TDAH quand un ensemble de symptômes est réuni, mais que ces mêmes symptômes figurent aussi dans d’autres types de dysfonctions ou de pathologies, si bien qu’un diagnostic erroné pourrait empêcher de le détecter.

 

Dans notre centre, nous centrons la thérapie des enfants et des adolescents qui ont un TDAH sur les aspects psychomoteurs (apprentissage et rééducation). Ces facteurs sont à leur tour liés au contrôle des émotions. Émotions que nous travaillons aussi en incitant les enfants à les exprimer à l’aide de jeux et d’activités manuelles. Il est indispensable de fournir à l’enfant un espace qu’il ne risque pas de trouver « menaçant », où il peut exprimer sa frustration, sa colère et sa rage et où le thérapeute peut identifier avec lui ce qui entraîne ces émotions-là, afin qu’il puisse les élaborer en partant de la confiance. D’autre part, la communication (via des entrevues) avec la famille et les professeurs du patient est essentielle pour aborder avec succès le traitement du TDAH.

 

Si vous avez des questions à nous poser sur ce sujet, n’hésitez pas à contacter notre centre.

 

Les nouvelles peurs exprimée par les enfants et adolescents pendant leur thérapie
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Les nouvelles peurs exprimée par les enfants et adolescents pendant leur thérapie

Centro de lateralidad y psicomotricidad Joelle Guitart 15 février, 2017 Le trouble de la latéralité, Non classifié(e) 0

« Contre le noir, le Moi échoue », Rilke

La peur est une émotion, une émotion universelle, autrement dit propre à tous les êtres humains. On a peur quand on perçoit un danger. Face à une menace, la partie la plus primitive du cerveau s’active et l’on se met en état d’alerte. Du point de vue biologique, ce mécanisme neurologique est une réponse d’adaptation, de survie dans le milieu. Il est donc très utile à la protection de notre intégrité lorsque le danger est réel. Cependant, lorsque la raison de la peur est dénuée de fondement ou lorsque l’on n’a pas les outils permettant de faire face à cette émotion, notre épanouissement et notre bien-être peuvent s’en ressentir.

Il y a des peurs propres à l’enfance, tout comme il y en a qui sont propres aux étapes suivantes de la vie : jusqu’à l’âge de cinq ans, par exemple, il est normal qu’un enfant ait peur d’aller seul aux toilettes, qu’il ait peur du vide ou peur que ses parents oublient de venir le chercher à l’école. Mais comment interpréter qu’un enfant de 8 ans ait peur d’aller au lit alors que ses parents sont à la maison, ou qu’il demande avec insistance à sa mère si elle viendra bien le chercher à l’école ?

Miedos en niños y adolescentes

Ces dernières années, les thérapeutes de notre centre ont constaté une augmentation de la peur chez nos patients (cette émotion se retrouve chez environ 80 % d’entre eux et, dans de nombreux cas, elle est là depuis longtemps). Exprimer des peurs qui devraient être dépassées et exprimer de nouvelles peurs qui n’avaient auparavant jamais été nommées en consultation, voilà qui commence à se généraliser : peur, à 11 ans, de se déplacer dans sa propre maison ; peur à tout ce qui a trait à la guerre (associée à des états d’anxiété et à un tableau d’angoisse) ; peur des nouvelles « apocalyptiques », peur de voyager dans les transports en commun (accidents et/ou attentats) ; peur pathologique de la mort de ses proches chez des enfants de plus de 9 ans, peur de la maladie, peur que la vie ne change subitement, peur des activités des parcs d’attraction, de la foule, de ce que les parents aillent dîner dehors (l’enfant les appelle continuellement et réclame leur retour à la maison), peur à ne pas réussir en classe… « Chez ces enfants, la partie émotionnelle envahit complètement la partie rationnelle. Ce qui a des conséquences graves, car on ne peut pas être heureux lorsqu’on a peur » explique Joëlle Guitart, la directrice de notre centre. « Ce sont des enfants très anxieux, peu sûrs d’eux, qui souffrent beaucoup et ont très peur d’être abandonnés », ajoute-t-elle.

Los miedos actuales de niños y adolescentes

Pour elle, notre modèle actuel de société génère chez beaucoup d’enfants et d’adolescents une forte sensation d’insécurité, d’incertitude et de manque de protection : nouveaux types de famille où ils ne trouvent pas la stabilité ou la place dont ils ont besoin, parents souvent partis en déplacement professionnel ou qui pâtissent de l’instabilité et de la précarité du travail, des mères qui rentrent le soir plus tard que les pères, attentats terroristes en boucle, climat politique mondial, augmentation du harcèlement scolaire, un rythme de vie stressant qui commence dès le lever du lit, où il faut déjà se dépêcher, et continue après l’école avec des activités périscolaires, etc. « Beaucoup d’enfants ont l’impression de ne pas avoir de sol sous leur pieds, ils accusent l’instabilité propre à notre époque. Ce climat d’instabilité leur parvient de plus continuellement à travers les médias et les réseaux sociaux. Avec cette sensation de précarité et d’incertitude face à l’avenir, il leur est très difficile de se construire un “moi” sûr de lui », conclue Joëlle Guitart.

Los nuevos miedos de los niños y adolescentes

L’enfant qui manque de « sol » peut réagir de deux façons différentes, opposées : soit par une réaction d’inhibition (il ne pose pas de questions à l’école, il s’oriente mal dans l’espace car il n’est pas bien situé face au monde, il est très lent pour faire ses devoirs, il a du mal à se lier à des enfants de son âge, il a peur des jeux où les pieds perdent le contact avec le sol, etc.), soit, au contraire, il fait tout pour se faire remarquer (il ne cesse de déranger les autres, il interrompt en classe, il est très désordonné car il perçoit le monde comme un lieu chaotique, etc.). Dans les deux cas, quoi qu’il en soit, il y a une forte angoisse et une forte anxiété, et aussi une panique de ne pas faire suffisamment bien les choses. Ils sont très exigeants envers eux-mêmes.

En thérapie, nous travaillons sur les peurs au moyen d’exercices de psychomotricité, d’activités manuelles et de jeux. Car à l’état psychologique de menace et aux problèmes de conduite, vient s’ajouter l’effet que l’angoisse a sur le corps. Via le travail manuel, nous travaillons les deux autres facettes. « En général, les enfants ont peu de temps pour jouer. Ici, ils trouvent un endroit pour le faire, un endroit où connecter avec leur moi et le renforcer, ce qui est le moyen de commencer à gérer n’importe quelle peur et d’apprendre à développer les outils avec lesquels ils pourront, à l’avenir, faire face à cette émotion, quelle qu’en soit la cause », conclue Joëlle Guitart.

Si vous souhaitez nous poser une question sur ce sujet, n’hésitez pas à contacter notre centre.

Pour finir, nous vous invitons à lire un excellent article du philosophe José Antonio Marina sur la peur : Anatomía del miedo: un tratado sobre la valentía (en espagnol)

 

Étude : comment le cerveau décide de ce qui est important ou non pendant l’apprentissage
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Étude : comment le cerveau décide de ce qui est important ou non pendant l’apprentissage

Centro de lateralidad y psicomotricidad Joelle Guitart 3 février, 2017 Apprentissage, le cerveau, Le trouble de la latéralité 0

 

L’apprentissage par renforcement dans un monde saturé de stimuli et de récompenses

 

On le sait, l’une des principales motivations qui nous pousse à apprendre, c’est la récompense, associée à un type d’apprentissage particulier appelé « apprentissage par renforcement ». Les chercheurs se sont beaucoup penchés sur lui, jusqu’en laboratoire. Néanmoins, les recherches menées dans ce domaine ont toujours porté sur des tâches simples, dans le sens où il n’y avait qu’un petit nombre de décisions possibles et de récompenses potentielles (une décision aboutissant à un plus grand bénéfice qu’une autre). Mais que se passe-t-il dans notre cerveau lorsque nous nous trouvons dans des situations plus complexes, où les sources de récompense sont nombreuses ? Comment le cerveau reconnaît-il ce qui est gratifiant et comment l’évalue-t-il en fonction de la récompense ? Autrement dit, comment le cerveau décide-t-il de ce qui est important et de ce qui ne l’est pas dans le monde réel actuel, sursaturé de stimuli et de récompenses ?

 

Il est important de savoir comment l’attention et l’apprentissage interagissent exactement, et comment ils se façonnent entre eux

 

Ce sont ces questions que se sont posées une équipe de chercheurs de l’université de Princeton qui vient de publier ses résultats dans la revue Neuron. L’étude publiée s’intitule Interaction dynamique entre l’apprentissage de renforcement et l’attention dans des environnements multidimensionnels (Dynamic interaction between reinforcement learning and attention in multidimensional environments). Ses résultats pourraient bien contribuer à améliorer l’enseignement et l’apprentissage, ainsi que le traitement de certains troubles où la perspective de l’individu est dysfonctionnelle ou diminuée pour une raison ou une autre.

Estudio: cómo el cerebro decide lo que es importante y lo que no en el aprendizaje

Comme le signale le principal auteur de cette étude, Yael Niv (professeur associé de psychologie à l’Institut des Neurosciences de Princeton), pour comprendre comment un apprentissage se produit, on ne peut pas passer à côté du fait qu’il est habituellement acquis dans un environnement « désordonné » et « multidimensionnel ». « Si l’on veut que les enfants écoutent la maîtresse d’école, on ne peut ignorer que, en classe, il se passe beaucoup de choses pour un enfant, à l’intérieur comme de l’autre côté des fenêtres. Il est donc important de savoir comment l’attention et l’apprentissage interagissent exactement, et comment ils se façonnent entre eux » rapporte Yael Niv.

Par ailleurs, jusqu’ici la plupart des recherches menées sur ce sujet ont porté sur l’attention dite « exogène » (notre attention est automatiquement captée par certaines choses, un bruit fort ou un éclat de lumière, par exemple). En l’occurrence, ce groupe de chercheurs s’est concentré sur l’attention « endogène », c’est-à-dire sur la façon dont nous choisissons de faire attention à ce qui nous entoure pour maximiser ce que nous apprenons de chaque expérience, et quels sont les processus qui configurent ces décisions internes concernant ce à quoi il faut faire attention.

Avant de vous expliquer les conclusions de cette étude, nous vous avançons que la réponse réside dans l’interaction bidirectionnelle entre l’attention et l’apprentissage (une petite récompense visant à stimuler l’apprentissage n’est pas de refus, n’est-ce pas ?).

 

L’étude

Atención y aprendizaje

Les résultats suggèrent une « voie à double sens » entre l’attention et l’apprentissage, où l’attention fixée permettrait l’apprentissage des complexités environnantes et où l’apprentissage promouvrait une attention plus centrée, plus focalisée

 

Les chercheurs se sont penchés sur la façon dont nous apprenons sur quoi fixer notre attention pour apprendre plus efficacement. Autrement dit, pour tirer le meilleur profit des expériences de la vie, sachant que dans les situations de la vraie vie, la plupart des choses sont sans importance et que nous distinguons clairement ce qui est important ou non dans chaque situation. Par exemple, lorsque nous demandons un plat nouveau dans un restaurant – admettons qu’il s’agisse d’une pizza aux anchois –, nous sommes censés apprendre si nous aimons ou non la pizza aux anchois et non pas attribuer le plaisir supposément ressenti au fait d’être assis à une certaine table. Autre exemple : lorsqu’on traverse une rue, il nous faut, pour notre propre sécurité, faire attention à la vitesse et à la direction de la circulation et non pas à la couleur des voitures. Autrement dit, notre attention est (ou devrait être) sélective.

Estudio de Princeton sobre la atención y el aprendizaje

Les participants à l’étude ont reçu une série de neuf images qu’ils devaient regarder. Chaque image était associée à une valeur de récompense inconnue des participants. Leur tâche consistait à identifier l’image (ou les images) offrant la plus grosse récompense. Les auteurs ont eu recours à l’IRMf (imagerie par résonance magnétique fonctionnelle) pour savoir sur quelle image chaque participant se concentrait, ce qui leur a permis de discerner comment l’attention interagissait avec l’apprentissage. Lorsque les participants ont appris quelles images les récompensaient, leur attention s’est concentrée sur les images les plus gratifiantes. Ces résultats suggèrent une « voie à double sens » entre l’attention et l’apprentissage, où l’attention fixée permettrait l’apprentissage des complexités environnantes et où l’apprentissage promouvrait une attention plus centrée, plus focalisée.

En conclusion, nous nous servons de l’attention sélective pour déterminer la valeur des différentes options, pour décider ce que nous apprenons lorsque quelque chose d’inattendu se produit (j’apprends que j’aime la pizza aux anchois, j’ignore la situation sans importance dans laquelle cette découverte se produit) et, enfin, ce que nous apprenons moyennant ce processus nous apprend à quoi il faut faire attention, ce qui crée une boucle de rétroaction.

L’étude portant sur l’Interaction dynamique entre l’apprentissage de renforcement et l’attention dans des environnements multidimensionnels est le fruit de travaux auxquels ont participé Yuan Chang Leong, Angela Radulescu, Reka Daniel, Vivian DeWoskin et Yael Niv.

 

    Sources:

How the Human Brain Decides What Is Important and What’s Not

https://npjscilearncommunity.nature.com/users/16553-alan-woodruff/posts/14749-january-2017-research-round-up
http://www.princeton.edu/~nivlab/aboutus.html

http://neurosciencenews.com/importance-neuroscience-decisions-5967/

Harcèlement scolaire. Thérapie d’aide aux victimes
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Harcèlement scolaire. Thérapie d’aide aux victimes

Centro de lateralidad y psicomotricidad Joelle Guitart 25 janvier, 2017 Harcèlement scolaire, Le trouble de la latéralité

 

“Dans la famille d’un enfant qui pratique le harcèlement scolaire

il y a généralement un membre sadique ou pervers, et des membres soumis “

 

Harcèlement scolaire : statistiques mondiales et en Espagne

D’après le dernier dossier de l’Unesco, intitulé Mettre fin au tourment : comment aborder le harcèlement scolaire, de la cour de récréation au cyberespace, deux élèves sur dix subiraient dans le monde un harcèlement scolaire (soit 246 millions d’enfants et d’adolescents). En Espagne, d’après les chiffres du ministère de l’Éducation, le harcèlement scolaire touche 4 % des élèves. Ces statistiques sont pourtant peut-être loin de refléter la réalité actuelle : en effet, nombreux sont les enfants victimes de cette violence – psychique, verbale, physique ou sociale – à ne parler à personne de leur situation car ils ont peur : « Leurs harceleurs les menacent de représailles s’ils racontent à quelqu’un ce qui se passe. Les victimes  de harcèlement scolaire continuent à se taire pendant les premiers temps de la thérapie. Ce n’est qu’après avoir beaucoup travaillé avec eux la question de la confiance en soi et de l’estime de soi que l’on peut faire en sorte qu’ils commencent à s’ouvrir et à verbaliser leur réalité » explique Joëlle Guitart, la directrice de notre centre.

 

Le profil du harceleur

El perfil del maltratador en el acoso escolar

Un rapport de 2015 de la fondation ANAR rapporte qu’en chiffres absolus, le harcèlement scolaire sévit un peu plus chez les garçons que chez les filles (53 % – 47 %). Cela change dès lors que l’espace choisi pour harceler est Internet : en effet, sept victimes de cyber-harcèlement sur dix sont des filles. « Habituellement, chez les garçons, le profil du harceleur est celui d’un enfant ou adolescent de forte corpulence qui, malgré un quotient intellectuel moyen-haut ou haut-supérieur, n’a pas de bons résultats scolaires. Ce sont des garçons agressifs, conflictuels, ayant besoin de se bagarrer parce que, chez eux, il y a aussi une forme de violence ou de maltraitance. Ils vivent au sein de familles malades et ont besoin de décharger sur d’autres la perversion à laquelle ils sont eux-mêmes soumis. Ce sont des enfants qui ont besoin d’une aide psychologique, mais ne la reçoivent pas. Dans la famille d’un enfant qui pratique le harcèlement scolaire, il y a généralement un membre sadique ou pervers, et des membres soumis. L’enfant reproduit cette dynamique à l’école en devenant le maltraitant de quelqu’un d’autre » déclare Joëlle Guitart.

 

Si la victime accède à ce que veut le maltraitant, elle va devenir son esclave : le harceleur va abuser de plus en plus. Il n’y a pas de limite.

 

Les statistiques concernant le cyber-harcèlement – le harcèlement passant par les réseaux sociaux et le téléphone mobile – tracent plutôt le profil de filles harceleuses. Leurs agressions sont généralement de type psychologique. Elles maltraitent leurs victimes en se moquant d’elles, en ridiculisant principalement leur aspect physique (poids, façon de s’habiller, etc.), et en les rejetant dans la cour et dans les travaux en groupe. Plus longtemps la victime supporte cette situation de ridiculisation, plus sa capacité à y répondre diminue. C’est là que commence son isolement.

 

Le profil de l’enfant harcelé

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, les enfants qui subissent un harcèlement scolaire sont généralement des enfants très sociables : ils ne sont ni timides ni inhibés. « Ce sont des enfants nobles, généreux, confiants et sensibles. Ce sont des enfants qui ne savent pas dire « non » ou faire front au maltraitant. Si ce dernier leur dit « Toi, tu ne joues pas », ils restent dans un coin. Ils prennent peur devant le maltraitant » ajoute Joëlle Guitart.

 

La dynamique créée entre le harceleur et sa victime

Acoso escolar o 'bullying', terpia para ayudar a las víctimas_

Le harcèlement scolaire ne se produit généralement pas en classe. Les harceleurs choisissent des endroits où ils peuvent agir impunément : les toilettes, la cantine, la cour et la sortie de l’école. C’est d’ailleurs dans ce dernier lieu que se produisent la plupart des agressions physiques. Lorsque la victime essaie d’esquiver son harceleur, cela lui vaut en général encore plus d’agressivité. Si ses parents viennent le chercher à la porte de l’école, les menaces ne font que redoubler.

 

Le harcèlement est un transfert émotionnel. Le maltraitant ne choisit pas sa victime parce que c’est « Pierre », « Marie » ou « Paula », mais bel et bien parce qu’il a besoin d’exprimer sa violence sur quelqu’un qu’il estime « faible », parce qu’il est lui-même le « faible » dans sa famille.

 

« Si la victime accède à ce que veut le maltraitant, elle va devenir son esclave : le harceleur va abuser de plus en plus. Il n’y a pas de limite » affirme Joëlle Guitart. « Et si le harceleur reçoit un ”halte-là” de l’école (puisque, en fait, tout l’établissement est au courant de la situation), il va choisir une autre victime, car le harcèlement n’est jamais personnel » précise-t-elle.

Joëlle Guitart explique aussi que, souvent, lorsqu’une victime se rebelle face au maltraitant, celui-ci perd « ses armes » et dirige son attention sur un autre enfant. « Le harcèlement est un transfert émotionnel. Le maltraitant ne choisit pas sa victime parce que c’est « Pierre », « Marie » ou « Paula », mais bel et bien parce qu’il a besoin d’exprimer sa violence sur quelqu’un qu’il estime « faible », parce qu’il est lui-même le « faible » dans sa famille.

 

Comment aidons-nous les enfants victimes de harcèlement scolaire en thérapie ?

Terapia para ayudar a las víctimas del acoso escolar o ‘bullying’

Bien que généralement bons élèves, les enfants victimes de harcèlement scolaire finissent souvent par cesser de faire leurs devoirs et par refuser d’aller à l’école. Quand ils arrivent en thérapie, ils présentent déjà une forte somatisation : maux de ventre et de tête, allergies, peurs, anxiété, crises d’angoisse, blocages, attaques de panique, boulimie, manque d’appétit, début d’anorexie… Ils ne peuvent pas, par exemple, aller aux toilettes sans être accompagnés de leur mère ou rester seuls à la maison (quand ils sont plus grands). Ces enfants et adolescents ont été soumis à une forte agressivité et l’ont supportée longtemps. Il est très important, à cet égard, que les parents soient très attentifs au peu que leur enfant est capable d’exprimer avant d’en arriver là : si un enfant raconte un épisode de harcèlement, même s’il le minimise beaucoup dans son récit, même s’il arrondit les angles, son récit doit nous mettre en état d’alerte. Derrière ce qu’il raconte, il est plus que probable qu’il y a bien plus que ce qu’il dit, qu’il n’ose pas raconter parce que, comme nous le disions plus haut, il est terrorisé par son harceleur.

 

Ce qu’il faut avant tout comprendre, c’est que les victimes de harcèlement scolaire sont des personnes à qui on a volé leur « moi ».

 

Parmi les patients de notre centre qui souffrent d’un trouble de la latéralité, 55 % ont subi ou subissent un harcèlement scolaire. Cela fait donc des années que nous traitons des enfants et des adolescents victimes de ce problème. Ce qu’il faut avant tout comprendre, c’est que les victimes de harcèlement scolaire sont des personnes à qui on a volé leur « moi ». Au début, inconsciemment, quand le harcèlement débute, ce qu’ils vivent leur paraît impossible : ils ne voient rien venir, ils vont même jusqu’à justifier le harceleur (« il ne l’a pas fait exprès »). C’est du déni. Mais ensuite, lorsqu’ils deviennent conscients de la situation à laquelle ils sont exposés, ils commencent à avoir honte d’eux-mêmes, à se sentir différents des autres enfants et ils commencent à s’isoler. Leur « moi » va peu à peu s’effondrer.

Terapia para ayudar a las víctimas del acoso escolar o bullying

En thérapie, nous travaillons sur toutes les facettes qui vont être essentielles au rétablissement : l’estime de soi, la confiance, la motivation et l’intégration dans le groupe. Par le biais de jeux pensés pour être réalisés sans difficultés et pour qu’ils ne se sentent à aucun moment mis au défi (il est important qu’ils ne ressentent pas le moindre type de menace), nous renforçons constamment leur estime de soi en leur faisant savoir qu’ils ont bien réussi. Nous les incitons aussi à choisir eux-mêmes le jeu auquel tout le groupe va jouer afin que l’acceptation des autres commence à faire partie de leur nouvelle réalité. Le dessin est une autre manière de travailler les émotions. En effet, dessiner permet de s’expliquer de manière symbolique, ce qui est déjà en soi un gros soulagement. Puis on leur demande de parler de ce qu’ils ont dessiné. Normalement, au début, les enfants ne disent pas grand chose, puis, au bout de quelques mois, ils commencent à verbaliser leurs émotions. Les jeux de représentation (de type théâtre) suivent une dynamique du même genre : il s’agit de travailler sur ce que raconte l’histoire représentée et de positiver. De même, le chant est un élément très présent dans la thérapie : il leur donne une « voix », sert à souder le groupe et à lui montrer que la camaraderie et l’amitié sont possibles. De la sorte, progressivement, les thérapeutes parviennent à ce que ces enfants et adolescents se sentent acceptés par leurs « pairs », inversant ainsi leur vécu préalable. « Il est très fréquent que ces patients demandent à leurs parents de suivre la thérapie plus d’une fois par semaine (la fréquence habituelle), car il y trouvent un espace où « exister » et où profiter de leur droit à un environnement sans violence » conclue Joëlle Guitart.

 

Quand parle-t-on de latéralité croisée ? Types et traitements
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Quand parle-t-on de latéralité croisée ? Types et traitements

Centro de lateralidad y psicomotricidad Joelle Guitart 7 décembre, 2016 Latéralité croisée, Le trouble de la latéralité 0

 

Les fonctions cérébrales sont latéralisées

 

On le sait, le cerveau est divisé en deux hémisphère, le droit et le gauche, et les deux hémisphères sont unis par le corps calleux, un faisceau de connexions neuronales qui les relie et les coordonne. Par ailleurs, chaque hémisphère est spécialisé dans des fonctions et des habiletés différentes et chacun contrôle les muscles du côté opposé du cerveau. Autrement dit, notre cerveau est latéralisé et c’est cet agencement que l’on appelle « latéralité »  (lire l’article Ce qu’il vous faut savoir pour comprendre le trouble de la latéralité).

 

La latéralité homogène et la latéralité croisée ou hétérogène

Qué es la lateralidad cruzada_

Selon la façon dont les fonctions corporelles sont distribuées dans notre cerveau (entre les deux hémisphères), on utilise de préférence un côté ou un autre du corps (le droit ou le gauche) pour accomplir les multiples actions quotidiennes : écrire, prendre des ciseaux, jouer au foot, etc. Lorsque quelqu’un utilise de préférence le côté droit de son corps, on dit qu’il est droitier ; s’il préfère utiliser le côté gauche, on dit qu’il est gaucher (la latéralisation 100 % droitière ou gauchère n’existe pas). Mais dans les deux cas (et c’est cela qu’il est important de savoir pour comprendre ensuite ce qu’est la latéralité croisée), la latéralité est homogène ; autrement dit, c’est la même pour la main, la jambe et le pied dominants, les yeux, les oreilles et les cervicales.

Toutefois, chez certaines personnes (25 % de la population), en raison de causes génétiques, le processus de latéralisation (qui s’achève à l’âge de cinq ans environ) ne se fait pas correctement, si bien que ces personnes-là ne sont pas homolatéralement droitières ou gauchères. On appelle cette latéralité hétérogène « latéralité croisée ». Ce trouble neurophysiologique qui touche le développement cognitif de la personne lui cause de nombreux problèmes d’apprentissage (de lecture, d’écriture, d’orientation spatiotemporelle, de mathématiques, de raisonnement, de logique, d’équilibre, etc.) et, au passage, une importante souffrance émotionnelle.

Lateralidad cruzada: qué es, tipos y tratamiento

Un exemple de latéralité croisée pourrait être celui de quelqu’un chez qui le parcours synaptique des bras et des mains serait à dominance droitière mais qui présenterait un œil dominant gaucher, une jambe statique gauche, une jambe dynamique droite, l’oreille gauchère et les cervicales droitières. En pareil cas, le patient (enfant, adolescent ou adulte) présentera des difficultés motrices d’équilibre statique, de coordination locomotrice (maladresse, chutes dans la rue, trébuchements fréquents, etc.), une dysgraphie, une écriture peu lisible ; lorsqu’il dessine, il appuie fort sur le crayon, fatiguant ainsi son bras et son poignet… Ce cadre moteur est associée à une lenteur, à un manque de réflexes, à une grande dispersion, si bien qu’en lecture cette personne sautera des lignes, inventera des mots ou les oubliera, elle ne retiendra pas ce qu’elle a lu, ce qui rendra difficile la compréhension lectrice. En consultation, nous voyons souvent des adolescents qui lisent sans comprendre ce qu’ils lisent : ils le font mécaniquement car ils ont acquis la structuration spatiale et temporelle (nous aborderons ce sujet dans un prochain article).

¿Cuándo hablamos de lateralidad cruzada? Tipos y tratamiento

L’importance de réaliser une thérapie

 

La latéralité croisée ou hétérogène ne guérit pas avec la maturité physique, émotionnelle, psychologique et mentale qui vient avec l’âge. Bien au contraire, plus le temps passe, plus le problème s’aggrave. Le premier pas vers un rétablissement est un diagnostic précoce, à effectuer à partir de quatre ans et demi ou cinq ans. Avant cet âge, le résultat ne peut être jugé fiable.

 

Types de latéralités croisées et traitements

 

1. En consultation, nous observons des patients qui présentent une latéralité croisée du fait qu’ils utilisent la main droite alors qu’ils étaient gauchers auparavant. C’est ce que l’on appelle une latéralité contrariée.

En pareil cas, il convient d’effectuer un test complet de la latéralité des bras, des yeux, des mains, de la jambe statique et de la jambe dynamique et de l’oreille. Si le plus fort pourcentage de ces groupes neuromusculaires est droitier, il faudra latéraliser le patient vers l’homolatéral droit. Si la plupart sont gauchers, il faudra le latéraliser vers la gauche.

2. On peut aussi observer une latéralité croisée chez des patients ambidextres. Par exemple, ils écrivent et mangent de la main gauche, mais découpent avec la gauche et ils ont plus de force dans la main gauche, si bien qu’ils tiennent leur raquette de tennis dans cette main.

Ces cas-là demandent eux aussi un test complet, qui nous permettra de définir s’il faut latéraliser le patient du côté homolatéral droit ou gauche.

3. Une autre forme de latéralité croisée est celle « d’opposition » : ce sera par exemple un enfant gaucher de 5 ans qui, en raison d’une crise d’opposition contre son père, sa mère ou l’école, écrit exprès de l’autre main. Des facteurs psycho-émotionnels et psychosociaux interviennent ici.

En ce cas, si le résultat du test dit que l’enfant a besoin d’une thérapie de la latéralité, nous travaillerons l’aspect neurophysiologique (stimulation de différents parcours des influx nerveux intercellulaires) et nous le latéraliserons progressivement vers le côté homolatéral correspondant, sans négliger le soutien psycho-émotionnel, familial et social.

4. L’enfant qui se sert indifféremment de ses deux mains, pour découper, se laver les dents, etc.

Souvent, les parents de ces enfants croient que le fait d’utiliser indifféremment une main ou l’autre est une aptitude, mais c’est une pensée erronée : il faut latéraliser l’enfant vers la droite ou vers la gauche, en fonction de ce qu’indique le test complet de latéralité.

Le Centre de Latéralité et de Pschomotricité Joëlle Guitart est spécialisé dans le diagnostic et le traitement du trouble de la latéralité. Depuis 1970, nous avons traité des milliers de patients qui se sont rétablis à hauteur d’au moins 80 % (une guérison proche des 100 % est plus habituelle) sans présenter de régression ultérieure. Si vous avez des questions ou souhaitez nous parler d’un cas, contactez-nous.

Test, diagnostic et traitement du trouble de la latéralité
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Diagnostic et traitement du trouble de la latéralité

Centro de lateralidad y psicomotricidad Joelle Guitart 29 juillet, 2016 Le trouble de la latéralité 0

Cela ne fait que quarante ans que l’on a découvert le trouble de la latéralité, et pour beaucoup de gens et de professionnels de la santé, il reste un trouble assez méconnu. Cette méconnaissance se traduit par le fait que les familles dont un membre souffre de cette pathologie arrivent généralement dans notre centre après un périple épuisant et infructueux qui les a fait passer par divers orthophonistes, consultations psychiatriques, psychothérapies et, dans de nombreux cas, après avoir contraint l’enfant ou l’adolescent à suivre un nombre excessif de cours de soutien ou l’avoir mis dans un établissement scolaire moins exigeant du point de vue pédagogique.

On prend souvent les enfants à latéralité hétérogène ou croisée pour des enfants paresseux et/ou à faible capacité cognitive. Les jeunes et les adultes atteints de ce trouble présentent souvent un tableau marqué par la dépression, le stress et l’anxiété car ils pensent, à tort, que leurs problèmes sont dus à une raison psychologique ou psychiatrique. Si la question de la latéralité n’est pas traitée comme il le faut, ce tableau s’aggrave et se détériore avec le temps.

 

Le test de latéralité : la moitié du travail est faite

Effectuer un test de latéralité complet – main, œil, jambe statique, jambe dynamique, motricité faciale, cervicales et oreille – débouchant sur un diagnostic précis et bien circonscrit à chaque cas équivaut, comme nous avons l’habitude de le dire au centre, à avoir fait la moitié de la thérapie vers le rétablissement. Par ailleurs, le fait de savoir enfin à quoi est due la pathologie allège énormément le mal-être accumulé chez le patient et chez les membres de sa famille. Une bonne analyse est l’étape qui précède le démarrage d’une thérapie appropriée à chaque personne ; ce traitement fait diminuer d’au moins 80 % le trouble, sans rechutes ultérieures.

 

Peut-on guérir d’un trouble de la latéralité ?

Oui. Le traitement fait diminuer le trouble d’au moins 80 % ; toutefois, il est plus habituel de parvenir à une guérison proche des 100 %. Étant donné qu’il s’agit d’un traitement neurophysiologique, il n’y a pas de rechutes. Ajoutons que, si le patient a des enfants plus tard, il ne transmettra pas son problème de latéralité à sa descendance. Le traitement qui, dans notre centre, est toujours personnalisé, est efficace chez les enfants et les adolescents tout comme chez les adultes et chez les personnes du troisième âge.

Avant d’entamer le traitement, il est essentiel d’avoir effectué un diagnostic détaillé qui va permettre de localiser les régions concernées, de mesurer dans quelle mesure elles sont atteintes, puis de déterminer les relations établies entre elles.

 

En quoi consiste la thérapie de latéralité et psychomotricité

Après avoir effectué le test de latéralité afin de détecter, comme nous le disions, les régions concernées, mesurer à quel degré elles sont atteintes et déterminer les relations entre elles, nous traçons un programme personnalisé d’exercices (thérapie psychomotrice), que le patient effectue au centre, sous notre direction et supervision. Ces exercices visent spécifiquement à stimuler les synapses, autrement dit les parcours neurophysiologiques qui activent le lobe cérébral correspondant à la latéralité pertinente. Le programme s’adapte donc constamment à l’évolution particulière de chaque patient.

Qu’est-ce que le trouble de la latéralité ?
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Qu’est-ce que le trouble de la latéralité ?

Centro de lateralidad y psicomotricidad Joelle Guitart 24 juillet, 2016 Le trouble de la latéralité

Comme nous l’expliquions dans un article précédent (Ce qu’il vous faut savoir pour comprendre en quoi consiste le trouble de la latéralité), chaque hémisphère du cerveau régit une série de fonctions supérieures et la plus grande partie du côté opposé du corps. Cette « configuration », que nous appelons latéralité, termine de se définir vers l’âge de cinq ans. Elle doit être à prévalence droitière ou à prévalence gauchère. Autrement dit, elle doit être homogène pour que le processus d’apprentissage cognitif et le développement psychomoteur de l’individu soient optimaux, en adéquation avec son quotient intellectuel. Lorsque ce n’est pas le cas, autrement dit lorsque la prévalence droite ou gauche n’est pas bien définie, on parle alors de trouble de la latéralité ou de latéralité croisée.

 

Le trouble de la latéralité affecte le développement intellectuel et émotionnel

Puisque la façon dont la latéralité est définie dans notre système se répercute sur l’organisation des fonctions supérieures, si elle ne s’est pas bien définie et que l’on a donc recours à la partie droite pour effectuer certaines fonctions et à la gauche pour d’autres (latéralité croisée ou hétérogène), cela affecte l’apprentissage du langage et des mathématiques, la capacité d’analyse, de logique, de compréhension et de concentration, la perception spatiotemporelle, l’équilibre, etc. Voilà qui empêche la personne concernée de développer tout son potentiel intellectuel. Chez les enfants et les adolescents, cette difficulté a un impact sur le rendement et l’intégration à l’école. Chez les adultes, elle se traduit par des problèmes personnels et professionnels. Dans les deux cas, ce trouble est source de souffrance : sous-estime de soi, manque d’assurance, échec scolaire, problèmes de relations, angoisse, inquiétude dans la famille, etc.

Un exemple de latéralité croisée facilement reconnaissable serait celui de quelqu’un qui est gaucher de la main et du bras, mais droitier de l’œil, de la jambe et d’autres champs neuromusculaires. On soulignera à ce propos que seuls 3 % de la population sont gauchers (les gauchers utilisent leur côté gauche pour tous les domaines de fonctionnement).

Environ 25 % de la population (enfants, adolescents et adultes) souffrent de problèmes de latéralité, un trouble dont, s’il est diagnostiqué avec la précision requise et traité avec la thérapie appropriée, on peut guérir, sans rechutes ultérieures (lire l’article Diagnostic et traitement du trouble de la latéralité).

 

Ce n’est pas un trouble psychologique

Pour finir, précisons que le trouble de la latéralité n’est pas un trouble psychologique, de la personnalité ou psychiatrique (bien que le fait d’en être atteint peut occasionner, par ricochet, des problèmes de ce type). Le trouble de la latéralité est neurophysiologique (il concerne le système nerveux) : les influx nerveux qui proviennent de chaque côté du corps et devraient confluer vers les côtés opposés du cerveau ne circulent pas de manière ordonnée. Autre précision : ce trouble est héréditaire.

Ce qu’il vous faut savoir pour comprendre en quoi consiste le trouble de la latéralité
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Ce qu’il vous faut savoir pour comprendre en quoi consiste le trouble de la latéralité

Centro de lateralidad y psicomotricidad Joelle Guitart 3 juillet, 2016 Le trouble de la latéralité 0

Notre cerveau est divisé en deux hémisphères, le droit et le gauche. Sauf cas exceptionnel, chaque hémisphère gère une série de fonctions, ainsi que la plus grosse partie du côté inverse du corps. Chez la plupart des gens, il y a une prévalence de l’un des deux hémisphères, prévalence qui est définitivement établie vers l’âge de cinq ans. C’est cette spécialisation latérale que l’on appelle « latéralité » ou « latéralisation ». La latéralité peut donc être droitière ou gauchère en fonction de l’hémisphère cérébral dominant. L’important étant que, pour avoir un bon développement neurophysiologique, et ce indépendamment de si elle est gauchère ou droitière, la latéralité soit bien définie. Autrement dit, qu’elle soit homogène.

Pour comprendre ce qu’est le trouble de la latéralité, il faut d’abord comprendre ce qu’est la latéralité, laquelle est étroitement liée au fonctionnement de notre cerveau. Voyons cela.

Les hémisphères cérébraux et la latéralité

Notre cerveau est divisé en deux hémisphères, le droit et le gauche. Les deux hémisphères sont unis par le corps calleux, faisceau de fibres qui les interconnecte, à travers lequel l’information issue de la vision, du toucher, de l’ouïe, etc. est véhiculée. La plus grande partie de l’information qui parvient à notre cerveau en provenance des sens doit effectuer une « traversée » du côté où elle reçoit le stimulus sensoriel vers l’hémisphère opposé. De même, par exemple, le fait que nous puissions voir des objets en trois dimensions (ce qui demande d’effectuer des calculs sur la profondeur à laquelle ils se trouvent et sur leur distance par rapport à nous) s’explique parce que notre cerveau est capable de fusionner l’information qui lui parvient des deux hémisphères : l’information que reçoit un hémisphère à partir de l’œil contraire est combinée avec celle qu’il reçoit de l’autre hémisphère (celle venue de l’autre œil).

Sauf cas exceptionnel, chaque hémisphère gère une série de fonctions, ainsi que la plus grosse partie du côté inverse du corps.  Ainsi, l’hémisphère cérébral droit gère la perception visuelle et spatiale (non verbale) que nous avons du monde, ainsi que les émotions et les aptitudes créatives et artistiques (comme par exemple la musique) ; tandis que l’hémisphère gauche gère le langage (la parole et l’écriture), la logique et les aptitudes mathématiques et analytiques. Autrement dit, pour résumer en simplifiant, l’hémisphère droit est le « cerveau artistique et intuitif » et le gauche « le cerveau logique, rationnel et analytique ».

Latéralité ou latéralisation homogène

Chez la plupart des gens, il y a une prévalence de l’un des deux hémisphères. C’est cette prévalence, ou spécialisation latérale, qui se définit vers l’âge de cinq ans, que l’on appelle « latéralité » ou « latéralisation ». La latéralité peut donc être droitière ou gauchère en fonction de l’hémisphère cérébral dominant. L’important étant que, pour avoir un bon développement neurophysiologique, et ce indépendamment de si elle est gauchère ou droitière, la latéralité soit bien définie. Autrement dit, qu’elle soit homogène. Cette homolatéralité va nous permettre de nous développer en consonance avec notre quotient intellectuel et émotionnel.

Dans le prochain article de notre blog, nous expliquerons ce qu’est le trouble de la latéralité (lire l’article).

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